Avant d’accorder un crédit, la priorité des banques est de se protéger contre les risques d’impayés. Elles exigent alors la plupart du temps la souscription à une assurance. Sauf que celle-ci pèse sur le budget de l’emprunteur. Est-il possible de la contourner ?
L’assurance de prêt personnel : une protection utile, mais très coûteuse
Souscrire à une assurance emprunteur est quasiment devenu une norme dans le cadre d’un emprunt immobilier. Son rôle est de servir de rempart contre les risques d’impayés. Dans le cas des crédits à la consommation et des prêts personnels plus spécifiquement, la sécurité d’un emprunt est garantie grâce à une assurance emprunteur. Ici, tout le monde y gagne, les banques comme l’emprunteur lui-même. Pour l’établissement bancaire, le plus grand risque est de faire face à une défaillance de remboursement. Une situation qui peut arriver si le client est victime d’une invalidité, d’une perte d’autonomie ou de chômage qui fait considérablement baisser ses revenus, l’empêchant d’honorer ses dettes. Pour l’emprunteur, souscrire est gage de sérénité. Car s’il venait à lui arriver quelque chose et qu’il n’était plus en mesure de payer ses mensualités, l’assurance empêche que la dette soit transférée aux héritiers. C’est l’assureur qui prendra en charge le remboursement à sa place.
Face à ces arguments, l’avantage de l’assurance emprunteur est une évidence. Cependant, cette option a un coût très élevé, représentant près de 5% du montant total du crédit. En plus de devoir payer les intérêts et les frais en tout genre, le souscripteur devra aussi s’acquitter de cette dépense supplémentaire.
Comment obtenir un prêt personnel sans assurance ?
La charge financière générée par l’assurance pousse bon nombre d’emprunteurs à renoncer à la souscription. De toute façon, elle n’est pas obligatoire au regard de la loi. Mais dans ce contexte, comment faire pour faire passer son dossier auprès des banques ? Il suffit de respecter certaines conditions. Déjà, il est conseillé d’avoir un taux d’endettement inférieur ou égal à 33%, de cette manière le poids de l’emprunt sera résiduel par rapport aux revenus. Présenter des rentrées d’argent élevées et une épargne peut aussi jouer en faveur de l’emprunteur. Sinon, rien ne l’empêche de fournir une caution, un nantissement ou d’apporter une garantie sous forme de bien mobilier ou immobilier en contrepartie de l’absence d’une assurance.
Faire baisser le coût de l’assurance emprunteur
Si malgré toutes les tentatives, la banque refuse de concéder à la demande sans une assurance, il faudra trouver l’offre la moins coûteuse sur le marché. Pour cela, le comparateur en ligne constitue un allié précieux. Cet outil rapide, efficace et gratuit permet d’obtenir très vite des propositions émanant des assureurs. Au moment de choisir, plusieurs critères qui déterminent la qualité du contrat sont à prendre en considération : les garanties offertes, les exclusions, la franchise, les délais de carence, le prix, etc. À noter que depuis les nombreuses lois sur l’assurance, un consommateur n’est plus dans l’obligation d’opter pour les contrats groupés suggérés par les banques. Il est en droit de s’orienter vers un assureur extérieur qui lui proposera certainement un bon rapport garanties/prix.